Le travail de détente des fascias dans une séance de shiatsu influence la circulation de l’énergie dans les méridiens et par là augmente l’efficacité du shiatsu.
Associer le travail des fascias dans une séance de shiatsu ?
Fascia est le terme utilisé pour indiquer tous les tissus conjonctifs du corps humain. Il est un seul et même tissu, une seule et même gaine, qui traverse tout notre corps sans interruption, comme une toile tri-dimensionnelle. Le fascia couvre toutes les structures de notre corps et en assure la cohésion. Il sépare, soutient, protège et connecte tous les éléments de notre corps.
Le fascia est important du point de vue énergétique car il est étroitement lié à :
nos structures les plus denses comme les os, les muscles, les organes…
nos structures plus tenues comme les émotions et les pensées …
Le fascia a aussi la capacité d’enregistrer et de garder dans son tissu l’énergie liée à des expériences à tous niveaux (physique, émotionnel, intellectuel, …).
En cas de stress ou de traumatisme, le fascia réagit en se contractant afin de protéger le corps. Cette contracture provoque une restriction dans ses mouvements et peut se transférer à d’autres parties du corps.
La restriction du fascia peut provoquer douleur, diminution dans l’ampleur des mouvements, dysfonctionnement des organes ou de tout le système en général.
Ainsi certains événements dans notre vie créent des chocs et des impacts dans notre corps. Le fascia s’est contracté, les émotions se sont bloquées, le corps a perdu en souplesse et/ou l’esprit est perturbé.
Le shiatsu et le travail sur le fascia intégrés dans une même séance se combinent parfaitement
Les résultats d’une séance de shiatsu sont amplifiés par le relâchement du fascia et peuvent durer plus longtemps.
Le shiatsu aide à intégrer et stabiliser les changements énergétiques qui ont pu être provoqués lors du relâchement du fascia, libérateur de certaines émotions ou système de croyances obsolètes.
Shiatsu et Fascias une nouvelle complicité est née.
Le burnout ou syndrome d’épuisement professionnel est un sujet grave et une situation à éviter. Le recours régulier à des séances de shiatsu est un outil sain et efficace de prévention du burnout. Voici quelques informations.
Qu’est ce que le burnout ?
La Haute Autorité de Santé (HAS) définit le Burnout ou syndrome d’épuisement professionnel comme un état « d’épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ». (Fiche mémo Burnout de la HAS).
L’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail), l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) et le ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social ont établi un guide d’aide à la prévention : « Le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout. Mieux comprendre pour mieux agir. »
Pourquoi préférer la prévention ?
La prévention sera toujours préférable, car les conséquences du burnout sont graves et ne peuvent être prises à la légère.
Lors d’un burnout nous retrouvons :
de fortes angoisses diurnes et nocturnes,
des problèmes digestifs importants souvent irrémédiables,
des problèmes de concentration handicapants,
de graves pertes de mémoire,
un épuisement physique dont le corps n’arrive à se relever souvent qu’après une année de repos,
une impossibilité à retourner travailler,
un état dépressif,
…
Ces conséquences physiques, émotionnelles et psychiques sont une grande violence dans la vie des personnes victimes de burnout et celle de leur proches. Fréquemment s’ajoutent des pertes de revenus consécutives à l’arrêt du travail et des dépenses médicales éventuelles.
Le burnout est malheureusement très sérieux, beaucoup plus impactant qu’un surmenage. Aussi, ne vous brulez pas !
Des professionnels et spécialistes de la prévention du burnout
Il existe de nombreuses démarches pour prévenir ce syndrome d’épuisement professionnel et de nombreux professionnels qui ont une réelle expertise sur le sujet. Renseignez-vous et écoutez-vous !
C’est en tant que praticienne de shiatsu que je vous indique dans cet article les bienfaits du shiatsu dans un cadre de prévention du burnout.
C’est aussi en tant qu’ancienne cadre pour de grandes entreprises que je me permets de m’adresser à vous car j’ai déjà travaillé dans des conditions de travail très changeantes, de moins en moins cohérentes et souvent délétères.
Il m’est impossible aujourd’hui de ne pas informer de ces risques les personnes qui viennent me voir et qui ont une vie professionnelle très stressante et exténuante, souvent avec une perte de sens dans leur travail et de logique dans les objectifs définis de leurs entreprises, et une absence totale de reconnaissance et de bienveillance de leur(s) supérieur(s) et direction.
Je reçois de plus ne plus de personnes qui souffrent dans leur travail. Les séances de shiatsu leur sont d’un grand secours et une prévention efficace de leur santé.
Quels bienfaits du shiatsu dans la prévention du burnout ?
Le shiatsu est issu de la médecine traditionnelle chinoise. Il utilise par la pression et la stimulation les effets thérapeutiques des points d’acupuncture et des méridiens qui parcourent le corps.
Le shiatsu comme toutes les pratiques issues de la médecine traditionnelle chinoise a pour vocation à traiter les déséquilibres émotionnels, physiques et psychiques avant qu’ils ne conduisent à la maladie.
Ainsi :
Le shiatsu soutient le corps et les capacités physiques pour éviter l’effondrement global. Il repousse le seuil d’épuisement en nourrissant le corps d’énergie.
Recevoir un shiatsu est une puissante solution pour maintenir un équilibre émotionnel sain et durable. Il réduit les risques de déclenchement d’angoisses, de dépression et de vulnérabilité émotionnelle.
Il prévient les perturbations neurologiques, pertes de mémoires et incapacités à raisonner.
La pratique régulière du shiatsu enracine la personne dans son corps et ses forces pour réduire la course vers la perte de sens ou de valeurs.
Conclusion :
Recevoir un shiatsu aussi régulièrement et assidument que possible est une solution de prévention du burnout.
L’intégration du shiatsu dans les politiques RH de qualité de Vie au travail (Q.V.T.) et de prévention des Risques Psychosociaux (R.P.S.) au sein des entreprises est aussi souhaitée et recommandée !
Les techniques du Shiatsu et du Chi Nei Tsang créent une association parfaite pour répondre avec efficacité aux maux du ventre et offrir une réponse adaptée à chaque corps et chaque personne.
Shiatsu et Chi Nei Tsang : une combinaison parfaite
La pratique de ces dernières années m’a conduite très souvent à combiner ces deux techniques sur une même séance. Leur efficacité associée les rend encore plus chères à mon cœur !
Cette tendance à combiner ces deux techniques m’est venue très tôt et à diverses occasions :
lors d’une première séance pour assurer une prise de contact délicate et mesurée ;
lors d’une séance de Chi Nei Tsang pour déjouer un abdomen trop sensible et inflammé en utilisant la pression du shiatsu sur certains points thérapeutiques des méridiens d’acupuncture ;
lors d’une séance de Shiatsu pour renforcer la thérapeutique de la séance par un massage direct des organes à l’aide du Chi Nei Tsang.
A chaque fois, pour une plus grande efficacité et une réponse parfaitement adaptée !
Lors d’une première séance
Une prise de contact délicate et mesurée
Au premier abord, il m’apparait souvent difficile de faire la rencontre d’un corps et d’un être sur une seule partie de celui ci.
Le ventre a beau être notre 2e cerveau, le centre du hara, nos entrailles,… j’aime beaucoup commencer par une séance de shiatsu, ne serait-ce que le dos et revenir ensuite au ventre.
Le ventre est très intime, et même lors qu’il est douloureux et en souffrance et ne demande qu’à être soulagé, il me semble qu’un premier contact directement sur le ventre peut être un peu brutal.
Je vous écris cela mais parfois le ventre m’appelle tellement naturellement que la paume de ma main se pose directement et délicatement, comme une plume, tout en discutant avec la personne ! 🙂 Telle une aimantation douce et tendre, une première rencontre en toute confiance.
Une vision sensitive d’ensemble
Lors d’une première séance, j’ai souvent envie de contacter le corps dans son ensemble, à travers ses méridiens, guidée par la prise des pouls, propres au Shiatsu, avant de m’attacher au centre émotionnel et aux organes, spécifiques au Chi Nei Tsang.
Une approche plus douce vers l’intimité de la personne et l’esprit/la personnalité du corps. Comme un chat…
J’ai recours au Chi Nei Tsang lors d’une séance de Shiatsu pour renforcer la thérapeutique par un massage direct des organes
Si je m’aperçois en cours de séance de Shiatsu que l’abdomen est tendu et a besoin des techniques plus spécifiques du Chi Nei Tsang, je n’hésite pas à changer de technique.
J’ai ainsi abandonné les huiles de massages et la nudité du ventre qui ne m’apparaissent plus forcément incontournables.
J’ai affiné ma pratique en rendant mon massage du ventre à travers un tissu (T-shirt, pull, …) tout aussi efficace. J’ai acquis une précision dans mes pressions et développé une variation de rythmes beaucoup plus pointues répondant parfaitement aux besoins des organes.
Ne vous étonnez donc pas de ne pas avoir à relever votre top quand je vous masse le ventre ! Ni ne doutez de l’efficacité de la séance de Chi Nei Tsang.
J’ai recours au shiatsu lors d’une séance de Chi Nei Tsang pour déjouer un abdomen « impraticable »
Le shiatsu parfois s’impose sur le Chi Nei Tsang
Le shiatsu s’impose lors que le ventre est d’une sensibilité telle qu’elle le rend impraticable sans risquer d’aggraver la situation.
Il est évident qu’un ventre ultra tendu dont les premières manipulations de Chi Nei Tsang n’aboutissent à aucun relâchement, ou qu’un ventre dont l’inflammation rend le massage impossible car trop douloureux, le shiatsu est alors LA solution !
En effet, il existe des méridiens spécifiques pour traiter le ventre à distance et des points d’acupuncture dont la pression par le shiatsu soulage la douleur, régule ou fortifie un organe ou un groupe d’organes (l’estomac, les intestins, la rate …). Grace au shiatsu, il est possible d’agir sur le ventre, les organes et la digestion par des pressions distales.
Le shiatsu parfois est au service du Chi Nei Tsang
Le shiatsu est idéal pour aborder et terminer une séance de Chi Nei Tsang.
Les points du dos sont souvent efficaces à faire lâcher les tensions et les nœuds du ventre. Je me sers du shiatsu pour préparer le ventre.
De plus, je ne pourrai plus aujourd’hui terminer une séance de Chi Nei Tsang sans les manipulations de shiatsu pour finir le rééquilibrage et l’harmonisation du corps. Ne serait-ce que la nuque, le crâne et l’ouverture des fenêtres du ciel pour permettre à l’énergie libérée lors de la séance de ne pas se coincer dans la tête et créer des migraines post séances…
Pour conclure :
Le Shiatsu et le Chi Nei Tsang se renforcent mutuellement. Avec ces deux techniques parfaitement intégrées depuis plusieurs années, je ne suis jamais démunie pour répondre aux nécessités des personnes qui viennent me voir.
Me contacter :
Pour toute questions, complément d’informations ou prise de rendez-vous, voici mes coordonnées. Pour un rendez-vous en ligne, c’est ici.
Voici quelques éléments à connaître pour améliorer sa digestion :
Voici les principaux éléments à connaître pour améliorer sa digestion ainsi que la description des actions possibles avant, pendant et après les repas pour soulager nos transits 🙂 !
Certains aliments ne sont pas bons pour toutes-s : observez !
Certains aliments ne sont pas assimilés de la même manière selon les personnes.
Pour certaines, c’est le gluten qui créé des lourdeurs intestinales. Pour d’autres, ce sont les laitages qui créent des douleurs articulaires ou des migraines. Les aliments crus créent des ballonnements chez certaines personnes, et encore d’autres aliments « ne passent pas » pour d’autres personnes.
Pour les plus chanceuses-x, rien de tout cela, et tant mieux pour elles-eux !
Pour celles et ceux qui suspectent des aliments qui ne leur vont pas, observez pour vous protéger ensuite ! Bien sûr, le plus frustrant, ce sont ces aliments que l’on adore et que nous savons qu’ils nous font mal… Pas de panique le massage Chi Nei Tsang est là ! 😉 Vous pouvez apprendre à vous masser pour réduire les effets de délicieux extras… c’est ce que je suis à première à faire !
Idéalement, je vous invite à étudier les manifestations post repas pour avoir une vision claire des aliments qui ne nous font pas de mal, ceux qui sont « pas top » mais que l’on peut gérer en y allant de manière parcimonieuse et ceux qu’il vous faut éviter !
Le CRU et le FROID : de potentiels faux amis !
Sachez que le cru et le froid ne sont pas facilement dénaturables et assimilables.
En effet, la digestion se fait à 37 degrés Celsius, c’est à dire à la température moyenne du corps. Par conséquent, votre organisme devra réchauffer vos aliments froids et crus une fois ingérés avant de pouvoir effectuer le processus de dénaturation.
Ceci ne pose pas de souci si votre organisme est doté d’une bonne constitution et d’une réserve d’énergie suffisante.
Dans le cas contraire, c’est une quantité d’énergie qui est accaparée ou qui n’est pas dirigée où elle devrait l’être. Et pour finir, cela affaiblira l’ensemble de votre organisme ou certaines zones, les plus fragiles ou les plus sensibles : le ventre, les reins, la gestion des émotions…
Si vous êtes dans ce cas, privilégiez la cuisson au wok. Elle permet de se nourrir d’aliments juste saisis et chauds. Enfin, évitez le yaourt ou le sorbet froid en fin de repas !
Les ÉMOTIONS et les AFFECTS : des compagnons encombrants !
Tout d’abord, il faut savoir que nous mangeons les aliments et les boissons mais aussi les émotions et les affects que nous rencontrons ou subissons et donc… nous devons les digérer aussi !
En occident, il nous est rarement indiqué que les émotions se digèrent tout comme les aliments. Néanmoins cela commence à être considéré sérieusement !
Si l’on vous conseille de ne pas manger dans un environnement stressant et tendu ou si l’on vous conseille de ne pas manger en travaillant, c’est aussi pour une question de gestion de l’énergie !
Sachez que l’énergie suit la pensée et part là où va votre attention.
Ainsi, il est bon de vous informer que lorsque vous mangez devant l’ordinateur ou devant la télévision une partie de votre énergie est mangée elle-même par l’écran. (Et ceci, en plus du fait que vous ne sentez pas le goût des aliments et que le niveau de satiété et le sentiment de satisfaction ne vous arrivent pas !)
De même, en mangeant en présence de personnes affectées ou discutant de choses stressantes, vous allez manger les émotions affectées qui sont dans l’air. Peut être que cet aspect n’est pas assez « occidental » ou « rationnel » pour vous ? Peu importe, il fera son chemin… Dites vous simplement « et pourquoi pas ? ».
Les effets du stress sur notre digestion
Les effets du stress sur l’estomac
Le stress sur l’estomac diminue sa détente et la dilatation de ses muscles. L’estomac est alors tendu et douloureux. Nous sommes plus vite rassasiés et écœurés avec le sentiment de lourdeur dans la zone du plexus et du diaphragme et que « ça ne passe pas »!
Les effets sur l’intestin grêle
En présence de stress, le cerveau informe l’intestin grêle d’un état d’urgence.
L’intestin grêle consomme alors moins d’énergie, produit moins de mucus et ralentit sa propre irrigation sanguine.
A cela s’ajoute une moindre extraction d’énergie des aliments, un allongement de la digestion : l’intestin est davantage sollicité.
Si l’état d’urgence ou de stress dure, la fatigue apparaît, accompagnée d’un manque d’appétit, d’un mal d’être et des coliques. Tout cela dû au sevrage énergétique prescrit par le cerveau.
On peut observer aussi une accélération du transit au niveau de l’intestin grêle dans les états d’urgence qui provoque une diarrhée. Le corps doit se « débarrasser » au plus vite de la nécessaire digestion pour concentrer toute son énergie à la gestion de l’état d’urgence.
Source principale : Giulia Enders «Le Charme discret de l’intestin», Actes Sud, 2015
Vous pouvez prendre rendez-vous pour une séance de Chi Nei Tsang ou de shiatsu pour soulager vos douleurs de ventre ou apprendre à vous masser, c’est ici !
Je ne résiste pas aujourd’hui à l’envie de vous conter tous les bienfaits et la pertinence de l’accompagnement de la femme enceinte par le shiatsu durant toute sa grossesse et après.
Shiatsu et femme enceinte – A. Ducarin-Guitton
En sus de tous les bienfaits « ordinaires » qu’apporte le shiatsu (équilibre, harmonisation, recentrage, dynamisme ou détente, antistress …), le shiatsu de la femme enceinte est un parfait outil pour optimiser le déroulement de la grossesse et le bien-être de la future maman durant toute cette période de changement et de création.
Sachez que le protocole de shiatsu pour les femmes enceintes est spécifique et évolue au fil des mois. Il s’adapte pour suivre l’évolution de la grossesse et la soutenir dans les besoins du corps. Continuer la lecture →
Mon dernier rendez-vous de vendredi me porte encore.
A l’évocation de cette séance, je ressens encore joie et émerveillement.
Ce fut un bel échange et une belle rencontre maman-bébé-praticienne !
Shiatsu et grossesse – A. Ducarin-Guitton
Maman prise en soin totalement se détendait et se remplissait d’énergie.
Bébé en profitait aussi et nous signalait qu’il aimait telle ou telle manœuvre en donnant un petit coup. Le ventre de Maman devenait parfois très mobile 😉 !
Il est dit que le bébé dont la maman a reçu des séances de shiatsu tout le long de sa grossesse est un bébé qui dort la nuit et qui rit le jour ! Continuer la lecture →
La médecine traditionnelle chinoise considère les émotions comme une cause interne des maladies.
Entendez par là, l’émotion quelle qu’elle soit – considérée par les occidentaux comme positive (joie…) ou négative (tristesse, colère…) – devient un agent pathogène quand elle est excessive. L’émotion excessive va enrayer le bon fonctionnement interne de l’organisme.
Cela n’est pas très éloigné de ce que l’on peut observer en occident. Continuer la lecture →